Les parisiennes

Hôtel de Ville, Paris.

2021

Nous commencions à sortir petit à petit du confinement, lorsque les amateurs de photographies se sont donnés rendez-vous sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour découvrir l’exposition de Nikos Aliagas, intitulée Parisiennes. Pendant plusieurs semaines du 20 avril au 13 mai 2021, les habitants de la capitale ont pu apprécier les images contrastées en noir et blanc du photographe franco-grec.

35 clichés inédits en noir et blanc exposés sur 24 panneaux et disposés en extérieur, le long de la Rue de Rivoli, visibles de tous les passants.
C’était la 5ème exposition parisienne de Nikos Aliagas, après le Toit de la Grande Arche, les Grilles du Palais Brongniart, la Conciergerie et la librairie du Louvre.

Pour Nikos Aliagas, photographier les parisiennes « dans le décor de théâtre qu’offre Paris » et pouvoir les exposer sur les grilles de l’Hôtel de Ville était un bel hommage qu’il souhaite rendre aux héroïnes de sa ville de naissance. « Les parisiennes ne sont pas des figurantes, elles sont l’essence même de la cité, son battement de cœur le plus intime. Lorsque je les photographie, les quartiers se transforment en décors de théâtre au gré des caprices du ciel. Paris et son cortège de lumières m’enchantent. J’y retrouve les héroïnes de mon enfance, mystérieuses et lumineuses. Chaque génération se croise dans un regard et chaque regard raconte une histoire. Ce sont ces histoires que je vous présente aujourd’hui à travers ces quelques images, des histoires de femmes qui n’ont pas cherché à être dans la lumière, des visages de tous âges, croisés bien souvent par hasard (si tant est qu’il existe), des instants saisis hors du temps, des centièmes de secondes empruntés avec pudeur à l’inexorable mouvement de la mégalopole. Mères, grands-mères, étudiantes, infirmières, fleuristes, bouquinistes, coiffeuses, gendarmes, philosophes, écrivaines, sportives… Toutes ces femmes que j’ai croisées, vous les connaissez bien. Elles ont toujours été là, gardiennes de nos vies et de nos rêves… Nos Parisiennes, celles qui n’ont pas chercher à briller, celles qui font leur part, chaque jour en silence, nos héroïnes. »

L’exposition était en accès libre et gratuit.